Serpents et dragons, amphisbènes, basilics, guivres, hydres, chimères, les monstres ophidiens sont présents sous de nombreuses formes dans presque tous les folklores. Ils y jouent deux rôles principaux : celui de gardien (légendes de la Toison d'or, de saint Georges) ou d'initiateur (Fáfnir et Sigurd).
Le « Grand Serpent », le Trimégiste, cosmogonique ou cosmique, n'a cessé de hanter l'imaginaire des hommes, de Ras Shamra au Loch Ness ; il cristallise les peurs, les angoisses, les désirs, les espoirs[réf. nécessaire]. On remarquera d'ailleurs que la figure serpentine est souvent présente dans les « hallucinations », chamaniques ou non, provoquées par des plantes psychotropes68.
Selon une légende, le serpent ne peut être regardé en face, comme le Soleil dont il semble l'antagoniste parce que le serpent qui a les paupières soudées ne cille pas ni ne semble jamais dormir. Opposé au « Feu Primal », il est cependant fortement associé à la Terre à cause de son mode de déplacement.
Selon le texte biblique au commencement, le serpent ne rampait pas, il parlait avec Adam et Ève mais c’est la malédiction de Dieu qui lui enleva ses pieds